Arrivée à l’aéroport de Pékin ou nous récupérons un taxi, ou plutôt un minibus (sans ceintures, vitesses bruyantes) qui nous amène à notre hôtel.
Au passage, à Pékin, le touriste est considéré comme un pigeon qui doit payer 2 à 4 fois plus cher un taxi qu’un Pékinois. Il faut faire particulièrement attention au compteur et ne surtout pas hésiter à négocier le prix avant la course. Le mieux étant, mais ce n’est valable que pour le retour de demander à l’hôtel de réserver pour vous le taxi.
Arrivée à notre hôtel digne d’un du film « CRASY KUNG-FU », chaleur, une odeur permanente d’épices de Pékin, moiteur, bruit à l’extérieur, notre aventure à Pékin démarre.
L’hôtel et son personnel est très sympathique : Petite cour intérieure, ou les gens mange discute, bouquine.
Nous y ferons la rencontre de nombreux français en transit ; une française qui revient d’un voyage de deux mois avec sa fille qui a fait le transsibérien , une autre qui est étudiante et passe deux mois pour essayer d’apprendre le chinois, une autre encore qui est venue rejoindre sa correspondante chinoise ou encore tout un groupe de 4 françaises qui vadrouillent en Chine.
C’est rassurant, il y a pire aventuriers que nous.
Tout le monde est fatigué à la fois par le décalage horaire et la chaleur de la ville. Ça roupille sec dans les chambres. J’en profite pour aller faire un petit repérage du quartier. Nous sommes entouré de rues commerçantes qui grouillent de monde, klaxonnes, bruits, scooter et tout cela dans une indifférence générale.
Même pour un parisien que je suis (à titre professionnel seulement), c’est assez impressionnant.
En me promenant, j’ai vu des quartiers pauvres dans des petites ruelles, des chinois qui récupèrent tout et même un camion à merde et toujours cette moiteur permanente dans la ville, la Chine…
Notre premier repas en Chine, Epique !!
A ma demande, l’hôtel me conseille un « bon restaurant » typique chinois . Nous allons à ce restaurant car tout le monde a bien faim. Nous commandons nos plats, Elisa une salade verte qui avait l’air appétissante, qui se révèle horrible à notre gout d’occidental. Même les 3 portions de frites qui semblaient des valeurs sures sur la carte, ne sont pas des frites. Seul mon plat s’avère mangeable et le canard laqué qui s’avère énorme (ils commencent à nous servir le gras). Une dame a voulu montré à Ewen comment manger « Chinois », et notre zozo qui rejette tout sur la table. La grande classe 🙂 :). Nous laissons une table surchargée de victuailles, la honte totale vis à vis des chinois qui nous entouraient.
Balade dans les rues de Pékin après pour « digérer », achat d’un faux iPod pour Ewen. A déconseiller, le lendemain la batterie ne fonctionnait déjà plus.
3° journée : 30/07/2011